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Les Archétypes oubliés : angles morts de la médecine moderne


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Le nouveau paradigme dans l’approche individuelle de la santé

Chère amie, cher ami,

Dès notre plus jeune âge, on nous apprend que la seule approche pour guérir notre corps passe par la médecine moderne.

Nous voyons des publicités défendre les produits pharmaceutiques.
(avec d’étranges listes d’effets secondaires à la fin).

Et il semble que l’assurance maladie et les mutuelles ne veulent rembourser que les médicaments ou la chirurgie.

Nous suivons volontiers les déclarations de nos médecins – leurs diagnostics, leurs prescriptions, leurs pronostics et leurs projections… 

Tout cela en supposant que leurs méthodes sont prouvées par la science et que tout le reste ne l’est pas.

Ont-ils raison ? Ou ont-ils écarté tout un pan de pratiques essentielles à notre santé ?

Donner la priorité à la médecine moderne plutôt qu’à une médecine personnalisée a été la plus grande erreur commise par notre système médical.

En effet, la médecine moderne considère que suivre les « meilleures preuves disponibles » est toujours la meilleure solution.

Or, adhérer strictement à cette vision devient un problème majeur si les preuves disponibles ne donnent pas des résultats acceptables…

Les pièges de la médecine fondée sur les preuves

Le terme de médecine fondée sur les preuves (ou «evidence-based medicine») apparaît au début des années 1990.

Depuis, il est devenu le fer de lance de la médecine moderne.

Pour qu’un essai clinique soit valide, il doit inclure un grand nombre de personnes et être mené en double aveugle. 

Sauf que l’industrie pharmaceutique a très vite compris comment rentabiliser ce modèle.

Car les laboratoires ont tout intérêt à créer des preuves sur la base d’un nombre élevé de patients avec un minimum de critères de sélection…

Ainsi, lorsque les preuves en faveur du produit sont “positives”, la clientèle est abondante. 

Au passage, des personnes saines qui profitent peu ou pas du tout du traitement sont transformées en patients.

Voici un exemple : Si des patients sont invités à tester un antihypertenseur à partir d’une pression artérielle systolique de 130 mm Hg (au dessus de la moyenne).

Alors le médicament va exercer un effet “positif” sur les critères d’évaluation sélectionnés en présence d’une population d’étude ­suffisamment importante. 

Et même si au sein de ce groupe, les patients présentant une pression artérielle systolique supérieure à 150 mm Hg sont déterminants en vue du résultat positif de l’étude… 

Si seuls ces patients avaient été inclus, le médicament aurait été indiqué pour un groupe de patients trop restreint.

Vous avez compris la logique, l’étude conclut à un résultat positif sur un large échantillon, mais elle ne donne pas des résultats acceptables pour un grand nombre de patients.

Cette logique expose un plus grand nombre de patients aux effets secondaires.

En conclusion, pour dresser un bilan des limites aux grands essais cliniques, je le présenterais de cette façon :

AvantagesInconvénients
Ils peuvent détecter de petits bénéfices thérapeutiques ou des événements indésirables rares.Il est peu probable que les nombreux bénéfices détectés profitent à la majorité des patients.
Ils éliminent théoriquement l’effet placebo.Ils sont coûteux à réaliser, et nécessitent généralement un financement de l’industrie pharmaceutique.
Ils éliminent théoriquement l’impact de nombreux préjugés différents.Le financement de l’industrie crée souvent des biais et des conflits d’intérêts.

C’est là que la médecine des archétypes entre en jeu.

Dans ses conditions, l’un des défis les plus importants de votre médecin ou de votre thérapeute est de répondre à cette question : « Comment puis-je savoir si les résultats de ces essais sont applicables au patient en face de moi ? »

C’est dans ce contexte que la médecine basée sur les archétypes intervient.

Les archétypes oubliés de la médecine

Un archétype en médecine peut être défini comme l’ensemble des caractéristiques distinctives qui influencent la santé et le bien-être d’un individu. 

Ces caractéristiques peuvent être physiques, émotionnelles, mentales ou énergétiques.

Elles servent de prisme de lecture pour comprendre et traiter la santé de manière personnalisée.

Contrairement à l’approche collective de la médecine moderne, qui normalise les traitements, les archétypes mettent l’accent sur l’unicité de chaque individu.

C’est là toute la puissance des archétypes : ils aident à créer un traitement sur mesure, optimisant ainsi l’efficacité du soin tout en minimisant les risques et les effets secondaires.

Âge, genre, origine ethnique : 3 archétypes conventionnels écartés d’un revers de main…

Pour faire un bon diagnostic, le professionnel de santé devra d’abord se concentrer sur les caractéristiques individuelles du patient.

Âge, genre, origine ethnique : ces 3 premiers critères forment vos archétypes conventionnels

Souvent négligés dans les essais cliniques, ils montrent à eux seuls comment une approche standardisée peut échouer à répondre aux besoins spécifiques du patient. 

Alors qu’en intégrant ces 3 archétypes conventionnels dans le diagnostic et le traitement, les professionnels de santé peuvent développer des stratégies de soin plus ciblées, efficaces et sûres pour chacun de leurs patients.

Voici concrètement comment ils s’appliquent  :


L’âge, archétype conventionnel N°1 : à mesure que vous vieillissez, votre corps tolère moins bien les produits pharmaceutiques et leurs toxines. 

En effet l’activité d’élimination par le foie et les reins diminuent avec l’âge.

Alors que les personnes âgées sont soumises à des doses standards rarement testées sur des patients plus âgés dans le cadre d’essais cliniques.

De même, la capacité des artères à réguler le flux sanguin vers le cerveau diminue avec l’âge, surtout lorsqu’une d’une baisse de la tension artérielle se produit. 

Par conséquent, traiter à une personne âgée les mêmes dosages que ceux tolérés par les jeunes adultes pour une tension artérielle donnée est souvent problématique. 

Cela peut entraîner chez les seniors des étourdissements ou des évanouissements particulièrement préoccupants car les chutes peuvent causer des blessures graves chez les personnes âgées.


Le genre, archétype conventionnel N°2 : Les différents sexes ne réagissent pas de la même manière aux médicaments. 

Malheureusement, il est rare que les essais cliniques évaluent les réponses spécifiques au sexe à un médicament.

Par exemple, des travaux de l’université de Cambridge ont démontré que les femmes et les hommes réagissent différemment aux antidépresseurs. 

Les femmes sont plus susceptibles de souffrir d’effets secondaires tels que la prise de poids ou des troubles sexuels lors de la prise d’antidépresseurs tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ou ISRS).

Aussi, les femmes subissent davantage les effets secondaires de certains médicaments antihypertenseurs, comme les bêta-bloquants. 

De plus, certains médicaments pour le cœur, comme la digoxine, peuvent nécessiter un ajustement de dosage en fonction du sexe, car les femmes peuvent présenter des risques accrus de décès à doses égales.


l’Origine ethnique, archétype conventionnel N°3 : Les médicaments ne sont pas tolérés de la même manière en fonction des origines ethniques.

Par exemple, les patients d’origine africaine peuvent nécessiter des doses plus élevées de warfarine (un anticoagulant) pour obtenir les mêmes effets thérapeutiques que les patients caucasiens, en raison des différences génétiques dans le métabolisme du médicament .

À travers ces 3 archétypes conventionnels, les médecins et les thérapeutes peuvent aller au-delà des standards et offrir des soins vraiment adaptés à l’individu.

Au passage, il existe d’autres archétypes familles tout aussi déterminants dont votre médecin n’a même pas connaissance.

La médecine oubliée des archétypes

Contrairement au système médical standardisé, la plupart des médecines traditionnelles estiment qu’une grande partie de la santé humaine est définie par nos archétypes. 

En général, la croyance était qu’un certain type d’« énergie » constitutionnelle imprégnait la personne et guidait le développement de son corps et de son esprit. 

C’est pourquoi leur formation se concentre toujours sur l’apprentissage de l’identification de ces archétypes puis sur l’utilisation d’une approche différente pour chaque patient en fonction de son archétype.

Archétypes conventionnels, de constitutions physiques, énergétiques, ou mentales…

Parmi tous ces systèmes archétypaux, il y en a 2 que je trouve particulièrement utiles car ils jouent un rôle essentiel dans le maintien ou la détérioration de la santé.

Je vous révèle lesquels très bientôt.

Vous allez voir qu’ils ont de nombreuses conséquences.

La plus importante est qu’ils aident à déterminer le type de thérapie à utiliser et à savoir à l’avance qui sera le plus susceptible d’en souffrir. 

Mais je me rends compte que je vous en ai déjà beaucoup dit.

Je poursuivrai donc sur ce sujet la semaine prochaine sous la forme d’une série de 2 autres messages sur les archétypes oubliés de la médecine moderne.

Portez-vous bien,

Thibaut Vernier
Rédacteur de la lettre des Médecines Sacrées

P.S. Et vous, aviez-vous déjà envisagé que certaines caractéristiques qui vous sont propres influencent directement votre santé et la qualité de vos traitements ? Répondez-moi en commentaire en bas de cette page.

Sources :
[1] https://smf.swisshealthweb.ch/fr/article/doi/smf.2019.08056
[2] Messerli FH and Bangalore S. Lowering the thresholds of disease. Is anyone still healthy? J Am Coll Cardiol. 2018
[3] https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/m%C3%A9dicaments/administration-des-m%C3%A9dicaments-et-pharmacocin%C3%A9tique/%C3%A9limination-des-m%C3%A9dicaments
[4] https://brain.harvard.edu/hbi_news/how-aging-affects-blood-flow-to-the-brain/
[5] Young AH. Gender differences in treatment response to antidepressants. British Journal of Psychiatry. 2001;179(6):561-561
[6] https://newsroom.heart.org/news/women-taking-beta-blockers-for-hypertension-may-have-higher-risk-of-heart-failure-with-acute-coronary-syndrome
[7] Rathore SS, Wang Y, Krumholz HM. Sex-based differences in the effect of digoxin for the treatment of heart failure. N Engl J Med. 2002 Oct 31
[8] Akam EY, Nuako AA, Daniel AK, Stanford FC. Racial Disparities and Cardiometabolic Risk: New Horizons of Intervention and Prevention. Curr Diab Rep. 2022 Mar
[9] Zawawi Nur Azyyati, Abdul Halim Zaki Izzati, Ming Long Chiau, Goh Hui Poh, Zulkifly Hanis Hanum, Anticoagulation Control in Different Ethnic Groups Receiving Vitamin K Antagonist for Stroke Prevention in Atrial Fibrillation, Frontiers in Cardiovascular Medicine, Volume 8, 2021
[10] Gibson CM, Yuet WC. Racial and Ethnic Differences in Response to Anticoagulation: A Review of the Literature. J Pharm Pract. 2021 Oct

Crédits :
© via AdobeStocks

23 Comments

  • Anaël dit :

    Mes caractéristiques personnelles me poussent à adopter la méthode du tout préventif pour anticiper chaque attaque sur mon corps. Je me connais assez bien pour déterminer si ma santé est en jeu et ainsi me protéger sans risque de me faire du mal avec des thérapie douces et ciblées.

  • RACINE MARIA dit :

    Il faut un test pour y répondre

  • Escudié dit :

    Tout dans votre lettre, me semble évident !
    plus d’une fois, j’ai pu constater des effets différents avec le même médicament par exemple entre ma mère et moi. sans parler de plusieurs autres exemples.

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