LES 6 GRANDS PRINCIPES DE LA MÉDECINE MAYA

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VOUS RECONNAÎTREZ-VOUS DANS CETTE MÉDECINE ANCESTRALE ?

Chère amie, cher ami,

Suite à mon article sur l’Iskiate, la boisson super revitalisante des Tarahumaras issue des médecines traditionnelles mayas.

J’ai reçu une avalanche de 552 commentaires 😳 !!

« Une amie chilienne m’a parlé de cette boisson énergisante, mais je ne savais pas les dosages et ingrédients précis ; mais m’a confirmé que ça donnait un bon “coup de fouet” !!! » – Frédérick

« Votre livre est génial et vos mails d’information sont très intéressants » – Jérémy

« Merci pour ces informations précieuses. Il est important de préserver le savoir des peuples premiers. » – Micheline

« Bonjour […] je vous remercie infiniment pour votre partage très intéressant sur les graines de Chia , et encore une fois votre cadeau du ciel qui est devenu mon compagnon quotidien Guérir par les forces de la nature[…] Mille GRANDS MERCIS. » – Françoise

« Article très intéressant sur un peuple que je souhaite découvrir depuis de nombreuses années. » – Marie-Christine

« J’aime beaucoup ce que vous faites, c’est très inspirant ! » – Aurélie

Bon alors je vous l’accorde, cela va me prendre encore pas mal de temps.

Mais je compte répondre à chacun d’entre-vous 🙂…

D’ailleurs j’ai pu constater que vous ne recevez pas de notification email lorsque je réponds à vos commentaires…

Je trouve cela très bête.

J’ai donc demandé à mon équipe informatique de développer la fonctionnalité.

Encore un peu de patience, cela devrait bientôt être prêt m’ont-ils dit.

J’ai hâte !!

En attendant, j’aimerais aujourd’hui vous offrir un petit tour d’horizon des 6 grands principes de la médecine des anciens Mayas .

LA MÉDECINE SACRÉE DES ANCIENS MAYAS

La médecine maya est la plus ancienne pratiquée sur le continent américain. 

Les codex de Dresde et le grand livre de « Chilam Balam » (« Prêtres jaguars ») qui nous sont parvenus nous prouvent qu’une partie de cette médecine fut héritée de la civilisation olmèque, il y a plus de 3 500 ans !

Holistique par nature, la médecine maya est classée comme une tradition de guérison médico-religieuse qui repose sur 6 grands principes :

PRINCIPE N°1 : LE CONCEPT DE « FORCE VITALE » OU CH’ULEL

Le premier des six principes de la médecine maya est le concept de « force vitale » ou ch’ulel qui est fondamental dans la médecine maya.

Dans la pensée maya, l’énergie vitale est partout et imprègne tout – les montagnes, les rivières, les maisons, les plantes, les gens.

On dit qu’elle provient d’une source divine et spirituelle.

Cette prière maya reflète profondément le concept de « force vitale » ou Ch’ulel :

« Laissez venir l’aube.

Laissez tous les hommes et toutes les créatures connaître la paix,

Laissez toutes choses vivre dans le bonheur.

Nous sommes les enfants du soleil,

Nous sommes les enfants du temps et

Nous sommes les voyageurs de l’espace.

Puissent tous les chants s’éveiller,

Puissent tous les danseurs s’éveiller.

Puissent tous les hommes et toutes les choses vivre en paix.

Car vous êtes les vallées,

Vous êtes les montagnes,

Vous êtes les arbres et

Vous êtes l’air même que vous respirez.

Nous sommes tous Un » 

Bien sûr, Ch’ulel n’est pas sans rappeler le Qi en médecine traditionnelle chinoise ou même le prana en médecine ayurvédique.

D’ailleurs, l’objectif principal du guérisseur maya est aussi d’équilibrer le flux de Ch’ulel dans le corps. 

Notamment à l’aide de prières qui aident à diriger Ch’ulel là où elle est nécessaire.

PRINCIPE N°2 : PAS DE SÉPARATION ENTRE LE CORPS ET L’ÂME

Le deuxième principe de la médecine maya est qu’il n’y a pas de séparation entre le corps et l’âme, entre les domaines physique et spirituel. 

Ch’ulel signifie que tout est entrelacé et interconnecté, que le physique et le spirituel ne sont que les extrémités différentes d’un même continuum. 

Cela signifie également que la médecine maya est partout autour de nous ! 

Dans ce continuum se trouvent également des esprits qui peuvent aider à la guérison.

PRINCIPE N°3 : RECONNAISSANCE DES CYCLES NATURELS ET LA VÉNÉRATION DES PLANTES

Le troisième principe est la reconnaissance des cycles naturels et la vénération des plantes. 

Dans l’approche traditionnelle maya, les guérisseurs parlent avec les plantes, et reçoivent leurs enseignements sur la manière de les utiliser à des fins curatives.

Et comme tout ce qui jaillit de la terre est imprégné de Ch’ulel.

Les guérisseurs mayas croient que les plantes ont des dueños semblables aux Dévas des Indes orientales et aux elfes et fées celtiques. 

Le mot espagnol dueños est un terme espagnol, qui se traduit par gardiens ou seigneurs, évoquant des figures de protection ou de propriétaires spirituels de ces plantes.

PRINCIPE N°4 : LA GUÉRISON EST LE RÉSULTAT D’UNE APPROCHE INTÉGRATIVE ET GLOBALE

Le quatrième principe reconnaît que la guérison est une approche intégrative et globale.

D’ailleurs, les descendants des Mayas l’affirment encore aujourd’hui : la santé est le « point d’équilibre parfait entre nous et ce qui nous entoure ». 

Il n’y a pas un élément plus important qu’un autre, tout le monde, y compris le guérisseur, le patient, les esprits, les plantes, etc., travaille ensemble pour provoquer la guérison.

PRINCIPE N°5 : « DEMANDER AU SANG »

Le cinquième principe consiste à « demander au sang ».

Comme dans la médecine traditionnelle chinoise, la prise du pouls permet de déterminer tout déséquilibre avant de procéder à un diagnostic ou à un traitement. 

Les guérisseurs traditionnels mayas sont aussi appelés les « médecins du pouls » car la première étape de leur diagnostic consiste à écouter et ressentir le pouls.

Il permet également de distinguer les maladies d’origine physique de celles d’origine spirituelle (émotionnelle) et détermine l’orientation du traitement qui en résulte.

PRINCIPE N°6 : LA CLASSIFICATION CHAUD / FRAIS ET / FROID

Le sixième principe est celui de la classification Chaud, Frais et Froid, qui s’applique aux maladies, aux aliments et aux plantes . 

C’est une classification que l’on retrouve dans toute l’Amérique centrale.

Par exemple, la fièvre, la diarrhée et les vomissements sont des exemples de maladies « chaudes », tandis que les crampes, la constipation et la paralysie sont des maladies « froides ». 

Alors que les aliments chauds peuvent être de l’ail, des oignons, du poivre et du gingembre, tandis que les aliments froids peuvent inclure du fromage. 

Comme dans la médecine chinoise ou ayurvédique, cette classification est essentielle dans le choix des plantes à utiliser, dans la mesure où les plantes « chaudes » soignent les maladies « froides » et vice versa.

ALORS, LES GRANDS PRINCIPES DE LA MÉDECINE MAYA RÉSONNENT-ILS EN VOUS ?

Pensez-vous que ces enseignements ancestraux peuvent enrichir notre approche moderne de la santé et du bien-être.

Réagissez en commentaires en bas de cette page.

Portez-vous bien,

Thibaut Vernier
Rédacteur de la lettre des Médecines Sacrées

P.S. Si cet aperçu des principes de guérison maya vous a inspiré, n’hésitez pas à partager cet article et à laisser un commentaire. Votre feedback est précieux pour continuer à explorer ensemble les trésors de nos médecines ancestrales.

Réagissez en commentaires en bas de cette page.

Sources :
[1] Rainforest Home Remedies: The Maya Way To Heal Your Body and Replenish Your Soul, Rosita Arvigo, Nadine Epstein, HarperCollins, 9 janv. 2001 – 240 pages
[2] Chilam Balam of Ixil: Facsimile and Study of an Unpublished Maya Book [Livre] / aut. Barrera Laura Caso. – [s.l.] : BRILL, 2019.
[3] La magie des Synchronicités Broché – 3 septembre 2019 – de FRANÇOISE DORN
[4] Berger-González M, Gharzouzi E, Renner C. Maya Healers’ Conception of Cancer as Revealed by Comparison With Western Medicine. J Glob Oncol. 2016 Jan 27;2(2):56-67. doi: 10.1200/JGO.2015.001081. PMID: 28717684; PMCID: PMC5495444.
[5] Nicolas, J.P., 1999, Plantes médicinales des Mayas K’iché du Guatemala. Éditions, Ibis press, Paris

Crédits :
©Thibaut Vernier