Diabète de type 2 : découverte humiliante dans un pétale de dahlia
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Rebondissement inattendu dans la recherche contre le diabète
Chère amie, cher ami,
Voilà une découverte à laquelle les chercheurs ne s’attendaient pas.
Il faut dire que 3,6 millions de personnes sont traitées par médicaments contre le diabète de type 2 selon les chiffres Santé publique France de 2021.
Malheureusement, depuis 70 ans, les médicaments pour faire baisser la glycémie n’ont presque pas évolué.
Ils se résument à la metformine, parfois utilisée en synergie avec les sulfamides, les gliptines ou les gliflozines selon les modes d’action requis .
Mais la découverte d’une équipe de chercheurs Néo-Zélandais a créé une onde de choc chez les géants de l’industrie pharmaceutique.
Car la solution pourrait en fait se trouver depuis toujours… dans votre jardin !
Les surprenants pouvoirs des pétales de dahlias !
En occident, nous sommes tombés sous le charme envoûtant des pétales de dahlias.
Il faut dire qu’ils se sont imposées dans nos jardins et sont un choix privilégié pour nos bouquets de fleurs les plus raffinés.
Mais les dahlias ne sont pas que de très jolies fleurs, loin de là !
Car des chercheurs viennent tout juste de découvrir que ses pétales contiennent 3 molécules qui agissent en synergie pour réguler la glycémie.
L’étude vient d’être publiée en août 2023 dans la revue Life Metabolism.
Et fait état de premiers résultats concluants dans le traitement des personnes atteintes de pré-diabète et de diabète de type 2.
Le plus surprenant c’est que ce traitement ne consiste pas à augmenter la sensibilité à l’insuline des muscles comme le ferait la metformine.
Non, il ciblerait en fait une cause identifiée du diabète de type 2 qui se trouve dans notre cerveau !
Une nouvelle cause du diabète de type 2 découverte dans votre cerveau !
Depuis une quinzaine d’années, les chercheurs ont découvert que l’insuline, l’hormone qui aide à contrôler le sucre dans le sang, voyage jusqu’à une partie de notre cerveau appelée hypothalamus.
Une fois dans l’hypothalamus, l’insuline subit une cascade de réactions chimiques qui l’aide à mieux stimuler l’absorption du glucose dans nos cellules.
Un peu comme si l’hypothalamus jouait le rôle de catalyseur de l’insuline.
Or, des équipes ont observé que l’inflammation cérébrale causée par l’alimentation occidentale – riche en graisses et en sucres – empêche l’hypothalamus de jouer son rôle de catalyseur de l’insuline…
… au point de déclencher un diabète !
C’est pourquoi les scientifiques travaillent à créer de nouveaux traitements qui s’attaquent à l’inflammation du cerveau pour lutter contre le diabète de type 2.
La chalcone butéine jaune et sa puissante synergie pour lutter contre l’inflammation cérébrale… et le diabète !
Dès 2015, notre équipe de recherche Néo-Zélandaise constate que la butéine, une molécule proche des flavonoïdes, aide à limiter l’inflammation cérébrale.
Seul problème : la molécule est plutôt rare et l’une de ses sources naturelles les mieux décrites est l’écorce de l’arbre à laque de Chine (Toxicodendron vernicifluum) dont l’utilisation médicinale a été limitée en raison de sa toxicité.
Mais après de nombreux tests, l’équipe a découvert que les pétales jaunes de la fleur de Dahlia pinnata constituent une source idéale et non toxique en butéine.
Il s’agit de la chalcone butéine jaune.
Encore mieux, ses pétales contiennent deux autres molécules qui viennent renforcer son efficacité dans la baisse de la glycémie : la sulfurétine et l’isoliquiritigénine.
Vous imaginez leur surprise et l’espoir énorme que suscite cette découverte !
” En tant que scientifiques, souvent, notre travail se termine lorsque nous trouvons le mécanisme de fonctionnement de quelque chose. Donc, dans ce cas, trouver trois composés présents dans une fleur qui, combinés, améliorent la régulation de la glycémie était un rêve devenu réalité “, explique le professeur Alexander Tups, responsable des travaux publiés dans la revue Life Metabolism.
Pourtant, au risque de vous surprendre, l’usage médical des dahlias ne date pas d’hier.
La plante médicinale oubliée des Aztèques
L’une des toutes premières mentions de l’utilisation des dahlias en tant que plante médicinale nous vient du Codex Badianus.
Il s’agit du tout premier traité médical d’Amérique qui regroupe plus de 3 500 ans de pratiques médicinales héritées des anciens Aztèques.
Les bulbes de dahlia étaient utilisés pour soulager les douleurs de l’estomac, éliminer les flatulences, provoquer l’urine, faire transpirer, éliminer les refroidissements, fortifier un estomac faible à l’encontre du froid, ou encore soigner les coliques.
Aujourd’hui, la science valide cet usage traditionnel car les bulbes de Dahlias contiennent jusqu’à 78% d’inuline, un prébiotique naturel qui favorise la croissance des bonnes bactéries dans l’estomac.
Ainsi, redécouvrir les dahlias non pas comme de simples ornements, mais comme une plante médicinale aux multiples vertus révèle le potentiel immense des remèdes négligés ou oubliés.
Cela nous rappelle avec force que la nature regorge de solutions inattendues contre la plupart de nos maladies.
Pour ma part, j’en suis convaincu, en cherchant des solutions dans la sagesse des plantes et des traditions anciennes, nous pouvons découvrir des moyens puissants et innovants de combattre les maladies qui nous affectent aujourd’hui.
Et vous, qu’en pensez-vous : Et si le futur de la médecine se jouait dans l’exploration des remèdes passés ? Répondez-moi en commentaire ci-dessous.
Portez-vous bien,
Thibaut Vernier
Rédacteur de la lettre des Médecines Sacrées
P.S. N’oubliez pas de regarder autour de vous : les remèdes de demain pourraient bien être cachés dans un simple pétale de fleurs.
Sources :
[1] https://sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/article/diabete#:~:text=En%202021%2C%20en%20France%2C%204.2,3%2C6%20millions%20de%20personnes.
[2] https://www.vidal.fr/maladies/metabolisme-diabete/diabete-type-2/medicaments.html#:~:text=metformine%20et%20sulfamide%20hypoglyc%C3%A9miant%2C,metformine%20et%20gliflozine.
[3] Dominik Pretz, Philip M Heyward, Jeremy Krebs, Joel Gruchot, Charles Barter, Pat Silcock, Nerida Downes, Mohammed Zubair Rizwan, Alisa Boucsein, Julia Bender, Elaine J Burgess, Geke Aline Boer, Pramuk Keerthisinghe, Nigel B Perry, Alexander Tups, A dahlia flower extract has antidiabetic properties by improving insulin function in the brain, Life Metabolism, Volume 2, Issue 4, August 2023
[4] Pralong, F. Insuline et cerveau : nouvelle cible pour un ancien messager, Rev Med Suisse, Vol. -11, no. 2424, 2003, pp. 330–334.
[5] Kim KH,Lune E,Choi SUet coll. .Identification des constituants cytotoxiques et anti-inflammatoires de l’écorce de Toxicodendron vernicifluum (Stokes) FA Barkley.J Ethnopharmacol 2015;162:231–7.
[6] https://www.wrf.org/ancient-medicine/badianus-manuscript-americas-earliest-medical-book.php
[7] https://blog.kokopelli-semences.fr/2021/05/les-qualites-medicinales-des-dahlias/
[8] https://scialert.net/fulltext/?doi=pjn.2018.405.410
Crédits :
©konoplizkaya, via AdobeStocks
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©Lisla, via AdobeStocks
C’est fabuleux et fantastique tout ce que l’on trouve dans les plantes et les fleurs. Vraiment beaucoup de médicaments vraiment naturels cela est très intéressant.
Il nous faut tester!!!
Merciii
Merci pour ce résumé sur les bienfaits des pétales de fleurs de dahlia.
Une amie africaine me rappelle toujours lorsqu’elle passe en été dans notre jardin. Et qu’elle voit les fleurs de dahlia : « tu sais que les racines se mangent en Afrique… »
Et je lui réponds : « tu sais que si je mange les racines, je dis adieu aux fleurs… ». Je suis ravie d’avoir connaissance des bienfaits des fleurs de dahlia. Couper les fleurs cela reste normal, la plante peut continuer son cycle jusqu’aux premières gelées. Cordiale salutation JM
oui je suis aussi convaincue que la nature nous offre tout les remèdes nécessaires à notre santé. Merci pour votre article au sujet des bienfaits des dahlias.
Beaucoup de nos médicaments sont tirés des plantes( aspirine…)sauf qu’ils sont faits de molécules chimiques
BONJOUR A VOUS ….
Depuis petite je suis soignée avec des tisanes et, à 74 ans, je ne prends plus aucun médicament depuis des années ( je mange uniquement bio aussi ….)
A chaque fois que mon petit-fils a été emmené aux urgences où, pour tout on lui a prescrit le même antibiotique – qu’il ne supporte pas -j’ai remplacé ce dernier par des tisanes et, à chaque fois, je l’ai guéri ….
Nous avons vu également, lors d’un reportage à la télévision, sauver les yeux d’une petite fille qui semblait avoir un glaucome , avec une infusion de plantes alors qu’en occident elle serait passée en chirurgie !!!! aujourd’hui elle va très bien!!!!
Alors oui, je suis convaincue du pouvoir des plantes , à 1000 pour cent !
Ce n’est certainement pas chez BiG PHARMA que l’on prend soin de notre SANTÉ. Ils s’intéressent juste à l’amincissement de notre portefeuille. Vive la Médecine Naturelle.
NON à BIG PHARMA….
Bonjour,
Du coup pouvons nous traiter le type 2 du diabète en prenant des gélules de Dahlia jaune ? Et si oui en quelle quantité ? Pendant combien de temps ?
Belle journée à vous,
Caroline Sion
Bonjour Caroline,
Merci à vous pour votre question !
Vous êtes très nombreux à me demander s’il existe un moyen de vous supplémenter.
Je dois dire que l’industrie pharmaceutique ET de santé naturelle a été prise de court par la simplicité de cette découverte.
En effet, il n’existe à ce jour aucun médicament ou complément alimentaire à base d’extraits de pétales de Dahlia pinnata à fleur jaune.
L’étude présentée dans la revue Life Metabolism propose des extraits en poudre fine dans des capsules contenant 15, 30 ou 60 mg d’extrait de Dahlia pinnata à fleur jaune.
Et je ne recommande pas de prendre des pétales dans votre jardin.
En effet la fleur Dahlia pinnata est la plus répandue, mais est à l’origine de centaines d’hybrides aux pétales orange, rose, blanche, violette…
La couleur jaune de Dahlia pinnata est caractéristique de la présence de chalcone butéine jaune et des 2 autres molécules qui viennent renforcer son efficacité dans la baisse de la glycémie : la sulfurétine et l’isoliquiritigénine.
Mais les autres couleurs et espèces ont des compositions qui divergent et pourraient n’avoir aucun effet sur le diabète de type 2.
Je crois comprendre que l’industrie pharmaceutique cultive déjà les dahlias pour leur richesse en inuline contenue dans leurs bulbes.
En effet l’inuline de dahlia constitue l’un des adjuvants principaux dans la fabrication des vaccins.
Ils sont donc à priori les mieux placés pour démarrer la production d’un éventuel traitement.
Mais rien ne dit qu’une petite société de santé naturelle ne saisira pas l’occasion de commercialiser un supplément à base de Dahlia pinnata à fleur jaune ces prochaines années.
Affaire à suivre !
Je reste à l’affût de toute évolution dans ce domaine et m’engage à vous tenir informés.
Quoi qu’il en soit, l’avenir de la santé naturelle nous réserve des découvertes passionnantes, et je suis ravi de les explorer à vos côtés.
Portez-vous bien,
Thibaut Vernier
Bonjour,
Merci pour cette information si importante, existe-t-il dans le commerce une préparation de chalcone butéine jaune et si oui, où peut-on se la procurer.
Avec tous mes remerciements.
Cordialement
Edwige
Bonjour Edwige,
Merci à vous de me lire et pour votre question ! 🙂
Vous êtes très nombreux à me demander s’il existe un moyen de vous supplémenter.
Je dois dire que l’industrie pharmaceutique ET de santé naturelle a été prise de court par la simplicité de cette découverte.
En effet, il n’existe à ce jour aucun médicament ou complément alimentaire à base d’extraits de pétales de Dahlia pinnata à fleur jaune.
L’étude présentée dans la revue Life Metabolism propose des extraits en poudre fine dans des capsules contenant 15, 30 ou 60 mg d’extrait de Dahlia pinnata à fleur jaune.
Et je ne recommande pas de prendre des pétales dans votre jardin.
En effet la fleur Dahlia pinnata est la plus répandue, mais est à l’origine de centaines d’hybrides aux pétales orange, rose, blanche, violette…
La couleur jaune de Dahlia pinnata est caractéristique de la présence de chalcone butéine jaune et des 2 autres molécules qui viennent renforcer son efficacité dans la baisse de la glycémie : la sulfurétine et l’isoliquiritigénine.
Mais les autres couleurs et espèces ont des compositions qui divergent et pourraient n’avoir aucun effet sur le diabète de type 2.
Je crois comprendre que l’industrie pharmaceutique cultive déjà les dahlias pour leur richesse en inuline contenue dans leurs bulbes.
En effet l’inuline de dahlia constitue l’un des adjuvants principaux dans la fabrication des vaccins.
Ils sont donc à priori les mieux placés pour démarrer la production d’un éventuel traitement.
Mais rien ne dit qu’une petite société de santé naturelle ne saisira pas l’occasion de commercialiser un supplément à base de Dahlia pinnata à fleur jaune ces prochaines années.
Affaire à suivre !
Je reste à l’affût de toute évolution dans ce domaine et m’engage à vous tenir informés.
Quoi qu’il en soit, l’avenir de la santé naturelle nous réserve des découvertes passionnantes, et je suis ravi de les explorer à vos côtés.
Portez-vous bien,
Thibaut Vernier
Bonjour.
Redécouvrir les usages, plantes médicinales utilisées par les anciens et l’ensemble des dons de la nature me parait une excellente idée.
J’avoue que c’est assez spectaculaire. Mais pour des raisons financières évidemment je pense que jamais cette possibilité ne sera proposée aux patients soufrant de diabète n’est ce pas?
Bonjour Mehdi,
Difficile à dire. Je crois personnellement que l’industrie pharmaceutique ne pourra pas éternellement ignorer ces nouvelles molécules.
Certes, il existe des contraintes financières et des intérêts commerciaux importants dans le secteur pharmaceutique. Cependant, l’histoire de la médecine est jalonnée de découvertes initialement sous-estimées qui ont finalement révolutionné les traitements. La pression du public, les avancées scientifiques et la concurrence peuvent inciter les entreprises pharmaceutiques à explorer et à adopter de nouvelles solutions thérapeutiques.
De plus, l’intérêt croissant pour les médecines alternatives et naturelles crée un marché potentiellement lucratif pour des traitements innovants tels que ceux issus des pétales de Dahlia pinnata. Cela pourrait motiver les entreprises à investir dans la recherche et le développement de tels produits.
Il est également important de considérer le rôle des organismes de réglementation de la santé et des politiques publiques. Avec des preuves suffisantes de l’efficacité et de la sécurité des traitements naturels, les gouvernements et les institutions de santé pourraient exercer une pression pour leur intégration dans les stratégies de traitement standard, notamment pour des maladies aussi répandues que le diabète de type 2.
En conclusion, bien que les défis financiers et structurels existent, l’innovation et la demande du public jouent un rôle crucial dans le façonnement de l’avenir du traitement du diabète. Restons optimistes quant à la possibilité que ces découvertes bénéficient un jour à un large public.
Portez-vous bien,
Thibaut Vernier