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Cités perdues en Amazonie : Fawcett avait raison !


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Les origines révélées de l’or vert du cartel pharmaceutique…

Chère amie, cher ami,

C’est une révélation qui va faire date dans l’histoire !

L’Amazonie, que l’on prenait pour une étendue sauvage et inviolée depuis des milliers d’années… 

… est en fait née du terreau d’une civilisation ancienne aujourd’hui effondrée !

C’était la conviction du colonel Percy Fawcett, l’explorateur qui a disparu en 1925 en cherchant une mystérieuse cité en Amazonie.

Fawcett se basait sur cette hypothèse :

Ces étranges tribus « isolées » d’Amazonie ne seraient en fait que des groupes de survivants, vestiges d’une civilisation perdue.

Il faut dire que les légendes sont nombreuses dans la région :

  • Akakor, la cité perdue habitée par une civilisation ancestrale possédant des connaissances avancées…
  • La Cité de Z, popularisée par Fawcett lui-même, qui serait le refuge d’une civilisation avancée cachée dans la jungle amazonienne…
  • l’El Dorado, la cité d’or qui a obsédé les conquistadors…
  • Ou bien Païtiti, la cité d’or perdue des Incas…

Pourtant, bien loin des mythes et des légendes…

Les scientifiques viennent tout juste de donner raison à Fawcett !!

Des explorateurs découvrent une cité perdue au cœur de l’Amazonie !

Publiée ce 11 janvier 2024 dans la revue Science, une étude réalisée par des explorateurs français révèle une immense cité cachée dans la forêt !

Plus précisément, dans la vallée d’Upano en Équateur.

Voici une imagerie des sols fournie par les chercheurs :

Pour vous faire une idée, l’équipe identifie au moins 15 colonies, reliées par un réseau de routes s’étendant sur 10 à 20 kilomètres.

Les routes les plus grandes mesuraient au maximum 10 mètres de large !

Une découverte incroyable qui nous oblige à réviser l’histoire des civilisations en Amazonie.

Il faut dire que de plus en plus de cités perdues y sont découvertes : Casarabe en Bolivie, Choquequirao au Pérou…

Les vestiges d’une civilisation perdue, vieille de 5 000 ans

À ce stade, j’affirme que nous devons accepter l’idée que la forêt « vierge » amazonienne est – en grande partie – une repousse suite à l’effondrement d’une civilisation antique.

Et NON une forêt sauvage présente en l’état depuis des millénaires.

Cette perspective, bien que surprenante, est appuyée depuis le 16 janvier dernier par une seconde équipe internationale.

Leur étude vient fournir les preuves de l’existence d’une société agricole organisée en Amazonie il y a plus de 5 000 ans.

Pour cela, ils se basent cette fois sur la « terre noire », aussi appelée  « terra petra ».

Il s’agit d’une couche de sol riche, noire et fertile, que l’on retrouve dans tout le bassin amazonien.

Comme cette couche de terre contient un mélange d’artéfacts comme de la poterie et des graines fossilisées, elle témoignent de pratiques agricoles avancées et d’une gestion intentionnelle des sols par les peuples indigènes.

« Plus nous en apprenons, plus il devient clair qu’il ne s’agit pas nécessairement d’une forêt primaire », explique Mark Robinson, membre de l’équipe de recherche. 

« Partout où nous regardons, même si cela nous semble être un voyage vraiment ardu et que nous soyons dans l’endroit le plus reculé, nous trouvons partout des preuves des communautés passées. », ajoute Mark Robinson. 

Ces conclusions, bien qu’inédites,  peuvent venir expliquer l’étendue des connaissances médicinales des autochtones, qui dépassent de loin ce qu’on pourrait attendre de simples petites tribus isolées…

L’héritage lointain d’une médecine oubliée…

En effet, l’un des plus anciens peuples d’Amazonie, les Guaranis, est la troisième source en noms scientifiques pour les plantes après le latin et le grec !

Une influence qui souligne la profondeur de leur savoir botanique et médicinal.

Comment les ont-ils découverts ?

De qui ont-ils hérité ces informations ??

Sans compter que c’est grâce aux guérisseurs d’Amazonie que nous avons pu façonner notre façon de nous soigner.

En effet, ce sont les chamanes et les guérisseurs autochtones qui ont aidé les laboratoires pharmaceutiques à découvrir bon nombre des molécules de la médecine moderne :

  • l’aspirine comme anti-douleur ;
  • la quinine issue du Quinquina contre le paludisme ;
  • Le DMT (ou diméthyltryptamine) de l’ayahuasca comme antidépresseur ;
  • La curarine issue de Strychnos toxifera, utilisée comme relaxant musculaire ;
  • L’atropine provenant de Brugmansia, utilisée pour dilater les pupilles ;
  • Ou encore la tubocurarine de Chondrodendron tomentosum, utilisée comme blocage neuromusculaire en anesthésie.

Comme si au fond, ces peuples étaient les derniers dépositaires de connaissances médicinales avancées, héritées d’une civilisation effondrée.

Des connaissances dont les laboratoires pharmaceutiques ont besoin !

Comment Big-pharma est devenu un cartel de l’or vert

Depuis plus de 40 ans, les labos mènent des expéditions armées au cœur de la jungle pour s’approvisionner en nouvelles molécules miracles.

Voilà comment ils transforment un remède naturel 100% gratuit en or vert :

  • Découverte : ils trouvent un remède naturel ;
  • Extraction : ils identifient et extraient le principe actif de ce remède ;
  • Modification : ils transforment légèrement la structure de la molécule pour permettre le brevetage et la commercialisation ;
  • Discrédit : ils minimisent l’efficacité de la source naturelle au profit de la version modifiée, plus lucrative.

Si on prend un peu de recul, c’est une stratégie digne d’un cartel.

Un cartel pharmaceutique qui a découvert dans l’Amazonie son Eldorado de l’or vert !!

Mais qui se fiche pas mal de savoir d’où proviennent les connaissances médicinales des autochtones qui continuent pourtant de façonner notre médecine moderne. 

Comme je sais que certains de ces laboratoires me lisent, cet article a pour vocation de le leur rappeler !

Considérez ceci comme un rappel de votre responsabilité éthique !!

Quant à vous chers lecteurs, je vous pose cette question: N’est-il pas temps de lancer des initiatives de sauvegarde et de valorisation de nos médecines traditionnelles ? 

Répondez-moi en commentaire en bas de cette page.

Portez-vous bien,

Thibaut Vernier
Rédacteur de la lettre des Médecines Sacrées

P.S. J’espère que cet article vous a apporté un nouveau regard sur les origines de notre propre médecine moderne ! Je suis personnellement convaincu que c’est dans l’exploration des remèdes d’hier que nous trouverons les clés pour nous soigner aujourd’hui.

 

Sources :
[1] https://www.history.co.uk/shows/curse-of-lost-amazon-gold/5-legendary-lost-cities-of-gold-from-akakor-to-el-dorado
[2] Stéphen Rostain et al. ,Two thousand years of garden urbanism in the Upper Amazon.Science383,183-189(2024)
[3] https://www.ancient-origins.net/videos/amazons-lost-cities-0018699
[4] https://www.express.co.uk/news/science/1616220/archaeology-news-amazon-laser-scan-hidden-network-ancient-settlement-pyramid-lost-city
[5] https://www.express.co.uk/news/world/1204875/archaeology-news-inca-city-amazon-jungle-lost-treasure-machu-picchu-spt
[6] https://www.bbc.com/future/article/20240116-the-dark-earth-revealing-the-amazons-secrets
[7] Les vertus des plantes de la forêt amazonienne [Enregistrement audio] / art. Pascal Stelletta Jacques Mabit. – [s.l.] : Envoyé spécial, 16 sept. 1999. Consulté sur https://www.ina.fr/video/I12006164

Crédits :
Ginomad wiki, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons
Antoine Dorison, Stéphen Rostain via AP

220 commentaires

  • Antoine van Kipshagen dit :

    Les labos pharmaceutiques sont devenus des proxénètes qui prostituent la richesse de la nature en transformant/brevetant les plantes/etc. pour développer des ‘médicaments’ qu’on doit prendre dans beaucoup de cas pour la vie (hypertension/diabète/etc.) avec les effets secondaires qui vont avec. C’est le capitalisme pur et dur, une maladie contaminante, devenue un principe de philosophie dans notre culture.

  • Torrel dit :

    Oui il est grand temps que ces connaissances profitent aux peuples anciens découvreurs de ces substances. Et qu’ils soient dédommagés des vols effectués durant des décennies.

  • Couvreur dit :

    C’est un crime que d’interdire l’utilisation des médecines naturelles, la médecine des plantes , et les techniques naturelles qui soulagent de nombreux maux!!!

  • Ariane Baroni dit :

    tout à fait d’accord. il e faudrait plus acheter de medíaments en pharmacie, ce que je fais depuis de nombreuses années et suis en parfaite santé . Le problème est de trouver les bonnes plantes. Jhabite au nord-ouestt du Mecique et on y trouve aussi des plantes médicinale que les indigènes de la región utilisent.

  • donald mccomeau dit :

    merci fort intéressant. et je savais cela en gros. Donald

  • Mireille JOURDAN dit :

    Merci pour ce rappel !!
    Je veux être optimiste de plus en plus de personnes utilisent d autres médecines douces a base de plantes, les labos ont du souci à se faire
    Malgré la pression qu ils exercent ex l homéopathie, la suppression de la formation des herboristes…
    Mais on tient bon….et on informe

  • Armand dit :

    intro passionnante

  • Anonyme dit :

    Bien sûr,
    Je m’évertue moi même initier les jeunes mamans au bénéfice des recettes amérindiennes d’Amérique du Nord, mais ça prend peu car elles sont souvent trop pressées pour aller à l’herboristerie où d’ailleurs on ne trouve pas toujours des plantes assez fraîches, chercher le nécessaire ou partir l’été en faire la cueillette
    Ça va venir tranquillement

  • Robert-Michel Lavoie dit :

    Merci.

  • CHARLES Laure dit :

    Merci pour cette article si intéressant et si juste, je suis totalement d’accord avec vous, pour ma part, soignante depuis 30 ans, je connais bien les dérives de notre système médical et n’utilise que des plantes pour me soigner et suis en pleine santé.
    La vérité triomphe toujours, les laboratoires pharmaceutiques ont du soucis à se faire dans les temps à venir…

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